Les régulateurs

de Richard Bachman


Quatrième de couverture:

Dans la petite ville paisible de Wentworth, en plein coeur des Etats-Unis, règne une chaleur caniculaire. En fond sonore, ce symbole rassurant de la vie banlieusarde : le ronronnement régulier des tourniquet d'arrosage. Une fin d'après-midi comme tant d'autres ; cependant, le tonnerre se met à gronder et, au même moment une fusillade éclate, bouleversant la quiétude de la population. Puis les montres s'arrêtent, le numéro d'urgence de la police ne répond plus. Et la terreur s'empare de tous. Lorsque la voiture de Mary Jackson déboule à tombeau ouvert, on est bien loin de cette fin de journée paresseuse de juillet... Que s'est-il passé ? Qui peut bien en vouloir à cette localité sans souci ?

Mon avis:

C'est incroyable mais j'ai l'impression d'avoir ressenti lors de cette relecture exactement les mêmes sensations que lors de ma première lecture à sa sortie. 
La situation dans cette petite banlieue tranquille se dégrade de pages en pages et alors que chacun tente de trouver des solutions les drames se multiplient. L'arrivée des vans à fait remonter des souvenirs d'anciennes frayeurs et j'ai tout de suite eu beaucoup d'empathie pour Seth, bien avant qu'on ne s'intéresse vraiment à lui. Je crois bien que la part du roman qui m'avait fait son effet m'a rendu cette lecture encore plus effrayante et agréable! 

Il est question d'une entité malsaine qui tente de survivre à l'intérieur du corps d'un petit garçon. Seth de son côté tente de le contenir. Les personnages sont relativement coupés les uns des autres et on n'a que peu de solidarité qui se crée. Tout s'enchaîne trop vite et ils ne peuvent réellement s'organiser devant la menace surnaturelle qui arrive de tous côtés. Le combat de Seth est le seul qui compte vraiment, mais il ne peut le partager avec personne.

Un gros coup fait ici par l'auteur car c'est avec la sortie simultanée de Désolation que Les régulateurs prend tout son sens (même si ce Tak est présent dans d'autres écrits...). Je me souviens avoir préféré le second à l'époque (j'ai lu celui-ci en premier car le dessin des couvertures se rejoint si on le met à gauche de Désolation) mais c'est avec la conscience de l'ensemble que j'ai l'ai parcouru à nouveau. Cette entité ne m'était pas inconnue et ce sont les souvenirs des deux qui refluaient pendant ma lecture. On est ici loin de la source mais on voit bien les massacres qu'engendre ce mal! Une belle relecture!







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