Les Onze mille verges

de Guillaume Apollinaire





Quatrième de couverture:

« Je mets ma fortune et mon amour à vos pieds. Si je vous tenais dans mon lit vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens!»

Le prince Vibescu de Bucarest a grand appétit et il paraît qu'à Paris, les femmes ont cuisse légère. Alors sus, à l'abordage ! Juste là de quoi éveiller notre prince qui entend s'ouvrir à de multiples horizons charnels et entreprend un voyage frénétique où toutes les combinaisons sont possibles. Mais attention : qui aime bien châtie bien.

Ce livre circulait sous le manteau au début du siècle et il fut même chuchoté que l'on y trouvait du « Sade accommodé à la sauce rabelaisienne ».


Mon avis:
J'ai mis du temps à me décider à faire ce billet... Une chose est sûre la lecture de ce court roman a été éprouvante!
Cette parodie de roman érotique nous met face à un très large éventail des plaisirs charnels mais aussi des perversions sexuelles. Il m'a paru évident que ce texte devait ce lire à un certain degré et même si je ne l'ai pas trouvé malsain, je me rendais compte à la lecture que je ne captais pas toujours ce degré nécessaire pour apprécier le talent de l'auteur!!! En effet, j'ai apprécié par moment l'humour et le décalage d'Apollinaire face à l'enchaînement de scènes et leur tournure frénétique (et souvent sanglante). Le choix des mots lors des nombreuses descriptions, le rythme et les situations saugrenues m'ont plu. A d'autres moments, je suis passée à côté et la lecture en devenait alors difficile... 



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